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« Vos gueules les mouettes » (film de
Robert Dhéry, 1974) « D’accord, ça n’est pas
très original mais après la cigale de Millau et le col-vert d’Amiens, je n’ai
pas trouvé mieux. Il y avait bien « Le cri du cormoran le soir au dessus
des jonques » (de Michel Audiard en 1971) mais les jonques se font rares
de nos jours dans le golfe du Morbihan !
A part ça, on parle de quoi
déjà ? Ah oui, de mon raid 100km de l’Ultra-marin du Morbihan. Bon ben
voilà, c’est fait ! Pas dans la facilité ni physique, ni mentale à
certains moments mais finisher quand même !
Avant le départ deux
inquiétudes : une partagée par beaucoup de coureurs, celle de savoir où on
en est après un an d’absence de compétition. L’autre, plus personnelle, mes
tendons d’Achille allaient-ils tenir ? En effet, encore une conséquence du
confinement, à ne faire des tours dans mon quartier que sur du bitume, assez
actif pour compenser la limitation de temps et peut-être avec des chaussures un
peu fatiguées, je suis sorti de cette période avec des talons douloureux. Il a donc fallu que je prépare la course en
« bornant » tout en ménageant ces talons, pas évident ! Pour
autant, même si c’est ce qui m’a le plus handicapé, ils ont tenu en posant le
pied bien à plat et en montant et descendant les escaliers comme un
nonagénaire !
Pour le reste que dire ? Que
la 1ère partie de course est la plus belle mais aussi la plus dure
et qu’on y laisse pas mal d’énergie. Suis-je parti un peu trop vite (10/10.5) ?
probablement, mais j’apprends ! Résultat au 30ème km, j’avais
un niveau de fatigue plus ou moins identique à celui du 60ème
d’Amiens (voire pire !) et là, il faut le reconnaître, j’ai commencé à
m’interroger sur ma capacité à finir cette course ! Le couteau entre les
dents, je n’ai rien lâché et rapidement j’ai fait abstraction de toute ambition
en termes de chrono et c’est ce qu’il fallait faire.
Pour autant, j’ai traversé les 25
derniers kilomètres comme un zombie. Finalement, courir de nuit, c’est un peu
comme courir dans un tunnel : il n’y a rien à voir sauf le sol ! Ce
n’est pas ce que je préfère mais il n’y a pas le choix. Vous rajoutez de bonnes
averses sur les deux dernières heures et vous avez un aperçu de la situation.
Seul point positif, les mouettes ne vous embêtent plus : quand il pleut et
qu’il fait nuit, elles ne sont pas bêtes, elles dorment !
Et c’est donc au petit matin, à
l’heure des 1ers croissants que je suis arrivé à Vannes en 15h02 devant une
foule en délire. Enfin pour être honnête, il y avait le speaker, une mamie
matinale qui promenait son chien et deux éboueurs ! Tant pis pour la gloire, je voulais finir et
j’ai fini. Certes en marchant beaucoup trop à mon goût dans les 30 derniers
kilomètres pourtant bien roulants mais l’immense satisfaction d’avoir atteint
l’objectif que je m’étais fixé l’emporte sur tout.
Bravo à Nicolas et aux copains du 57. Une pensée pour David
et David.
Spéciale dédicace à Loïc.
A bientôt les amis, la vraie vie reprend !
Olivier »
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