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Chronique de mon plus mauvais marathon. (par Olivier Millet)
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6 Juin 2022 - Réjane lecamus

Chronique de mon plus mauvais marathon. 

Et pourquoi pas ? pourquoi faire des chroniques uniquement pour les jolies performances, les bons moments passés ensemble, les plaisirs et les satisfactions ? pourquoi ne pas développer le concept de la chronique de la "loose" ? En tout cas, c'est mon propos aujourd'hui !

Après un marathon de Paris décevant mais il est vrai que je n'étais pas fringant, je m'étais inscrit à Caen pour me "refaire la cerise ", essayer du moins de faire un truc plus sympathique en terme de temps et de plaisir.

Eh bien, j'ai eu tout faux ! pour le temps comme pour le plaisir. Et je ne peux m'en vouloir qu'à moi-même. En effet, j'aurais dû admettre que j'étais plutôt fatigué depuis quelque temps et qu'avoir mal à la gorge depuis trois jours n'était pas non plus un indice très positif.

J'aurais dû partir avec des ambitions plus modestes (sur la base de 3h45) et puis voir. Au lieu de cela, je suis parti sur mes bases habituelles de 3h30, sachant que ça ne tiendrait mais qu'il suffirait ensuite de mollir gentiment. Péché d'orgueil et manque de lucidité ! je n'ai pas molli, je me suis effondré ! 

Pas mal jusqu'au 18ème où je suis avec les meneurs d'allure qui avaient fait le choix logique d'être plus sur du 4.50 que sur du 5 sachant que la 2ème partie de course était plus dure. Je le savais et pourtant, j'ai cherché à suivre. Après je laisse filer tranquillement et je passe au semi en 1h47. Vers le 23ème, on quitte les rives de l'Orne et là commencent les bosses, les petites côtes et les faux plats montants. Jusqu'au 27ème, je suis en 5.30, ça peut, peut-être, encore le faire pour les 3h45 mais c'est pas gagné ! Et puis là, c'est la débâcle, la Bérézina, le début d'un long, très long, chemin de croix !!! Plus de jus, plus de batterie, plus rien. Je m'effondre et me traine en 6 puis en 6.30. Rapidement rattrapé par la flamme des 3h45, c'est même la flamme des 4h00 qui me dépasse 5km avant l'arrivée ! 

Et là, c'est l'horreur car on n'a plus aucune source de motivation et je ne parle pas du plaisir ! Bref, les 15 derniers kilomètres sont les plus horribles de ma modeste carrière. J'ai tout de même au final, la satisfaction du finisher mais rien de plus.

"Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort" paraît-il. Je ne suis pas mort donc je suis un plus plus fort d'une expérience qui m'a appris l'humilité et la nécessité d'adapter ses ambitions non pas à ce qu'on a déjà fait mais à ce qu'on est capable de faire à l'instant T.

Maintenant repos et réflexion sur le choix de mon prochain... marathon !

Eh oui, l'avantage du marathon, c'est que bon ou mauvais, on a dès le lendemain envie d'en refaire un !

Olivier Millet

PS: Ah oui au fait, j'ai fait 4h10 et pour l'anecdote, pour la 1ère fois depuis que je cours, mon temps n'a pas été enregistré, un signe !

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